42e séminaire de l’ALCS : Les Nord de Claude Simon

Organisateurs : L’Association des Lecteurs de Claude Simon et le centre de recherche « Textes & Cultures » de l’Université d’Artois (Arras).

Lieu : Maison de la Recherche, Arras
Date : samedi 1er juin 2024

Programme

Le 42ème séminaire de l’ALCS portera sur la dimension septentrionale de l’écrivain et de son œuvre.
Nous aurons le plaisir d’entendre les communications
– d’Edith Perry consacrée au Manhattan des Corps conducteurs
– et de Caecilia Ternisien à propos de la « poétique de la transformation et de l’effacement » à l’œuvre dans Archipel.
Ces communications seront suivie de la présentation du Carnet de guerre 1939-1944 de l’artiste
Robert de la Rivière, dit Rob Roy, par son fils, Hubert de la Rivière.
Une séance de lecture collective de quelques belles pages de Claude Simon portant sur les Nords concluront cette matinée.

Comme c’est le cas depuis quelques éditions déjà, ce séminaire sera accessible en ligne à celles et ceux qui le souhaitent. (lien à venir)

Enfin, l’hospitalité de l’Université d’Artois nous offrant l’opportunité de marcher sur les traces de Claude Simon en pays flandrin, l’Association propose aux participants du séminaire de se réunir, dimanche 2 juin, pour une promenade dans les Flandres de Claude Simon.

Les personnes intéressées sont priées de bien vouloir se signaler auprès du secrétariat de l’association (rom1.billet@gmail.com et davout.aurelien@gmail.com) afin d’organiser en concertation cette sortie. Les modalités pratiques de cette excursion seront à définir entre les
participants.

Appel à communications

Que se passe-t-il quand l’œuvre de Claude Simon regarde (vers) le Nord ?
Claude Simon est considéré comme un homme du Sud, ayant passé une part significative de son existence à Perpignan et à Salses. Géographiquement pourtant, son œuvre – comme son existence d’ailleurs – peut se saisir selon un axe Nord-Sud, au sein duquel le Nord représente un ailleurs, pôle d’expériences humaines et littéraires marquantes, qu’il s’agisse du nord de la France (tous les romans de la guerre, Triptyque), de l’Europe (Nord et Archipel, voire L’Invitation) ou du continent américain (Les Corps Conducteurs, Le Jardin des Plantes).

L’intérêt marqué de la critique pour les rapports qu’entretiennent l’œuvre de Claude Simon et l’espace est encore jeune. C’est au début de la décennie précédente qu’une série d’études investissent les espaces simoniens. En témoignent
– l’ouvrage d’Aude Michard Claude Simon. La Question du lieu (L’Harmattan, 2010),
– le colloque « Claude Simon géographe » initié par Jean-Yves Laurichesse en 2011 (actes publiés en 2013 chez Classiques Garnier),
– les articles de Michel Collot « Géo-graphie du Grand Nord : sur Archipel et Nord » (Cahiers Claude Simon, n°7, 2011, p. 95-112) et « Pour une géographie littéraire : une lecture d’Archipel de Claude Simon » (Carnets : revue électronique d’études françaises, n° 3, 2015, p. 8-23)
– ou celui de David Zemmour, « Les Nord de Claude Simon : à la recherche d’un tropisme septentrional » (Nord’, revue de critique et de création littéraires du Nord/Pas-de-Calais, n° 68, « Claude Simon », 2016, p. 31-42).

Dans la continuité de ces travaux, le 42ème séminaire de l’Association des Lecteurs de Claude Simon et le laboratoire « Textes & Cultures » de l’Université d’Artois invitent donc les contributeurs à explorer plus avant le Nord (ou l’idée d’un Nord) simonien comme lieu d’une expérience singulière, qu’elle soit humaine, esthétique ou littéraire.